La libéralisation des transports par autocar aurait permis de créer 1 300 emplois dans le secteur sur les six derniers mois.
700 nouveaux postes en septembre 2015, puis 1 000 en décembre. A deux reprises, le ministre de l’Economie Emmanuel macron s’était félicité des effets positifs de la libéralisation des transports par autocars, consécutive à la Loi sur la Croissance, l’Activité et l’Egalité des chances économiques, votée l’été dernier. Cette fois, c’est un bilan de France Stratégie qui vient conforter le premier satisfecit décerné par Bercy : d’après l’organisme de réflexion, rattaché il est vrai à Matignon, « 1 300 emplois directs auraient été créés » dans le secteur, une estimation établie à partir des données transmises par les compagnies professionnelles désormais autorisées à proposer des trajets entre les grandes villes.
La même source estime à « 1,5 million, le nombre de passagers transportés » depuis six mois, proportion qui représente « un peu moins de 2 % des passagers grandes lignes de la SNCF dans le même laps de temps ».
Grâce à la Loi Mcaron, de nouvelles liaisons ont pu s’établir entre plusieurs grandes métropoles, ouvrant de nouveaux débouchés à de nombreux opérateurs. Plus de 70 dossiers seraient actuellement en cours d’examen auprès de l’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières).
Selon une première estimation fournie par Bercy fin 2015, « plus de 1 000 emplois aviaient été créés et au moins 500 000 passagers transportés dans toute la France » ldès les premiers mois. Un trafic et une capacité « trois fois plus importants que sur l’ensemble de l’année 2014 ».
Dans le même communiqué, le ministère annonçait que « 146 villes et aéroports sont aujourd’hui desservis et plus de 600 autocars assurent chaque jour des liaisons en France », ajoutant que « les créations d’emplois se poursuivent à un rythme soutenu, et la croissance du secteur est confirmée et amplifiée ».
Rappelons que depuis le 15 octobre, les dessertes entre villes distantes de moins de 100 kilomètres sont autorisées. A ce jour, Paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg et Lille sont les villes les plus desservies par ces nouveaux trafics. Elles ne représentent plus que 34,3 % des arrêts contre 43,3 % il y a trois mois.