Selon les dernières données de l’Acoss, un peu plus de la moitié des 974 000 auto-entrepreneurs déclarés en France ont enregistré un chiffre d’affaires positif en 2013. Il est supérieur à 7 500 euros pour seulement….6,1% d’entre eux.
Où en est l’auto-entrepreneuriat en France ? Ce statut simplifié reste, depuis 2009, le moteur de la création d’entreprise puisqu’il représente toujours plus d’une immatriculation sur deux.
Selon le dernier bilan annuel publié par la caisse nationale des Urssaf, l’Acoss, 974 000 auto-entrepreneurs étaient, à fin février 2014, en activité en France, un chiffre en hausse de +15% par rapport à 2012, soit 154 900 auto-entrepreneurs supplémentaires sur une période d’un an environ.
Des chiffres d’affaires modestes
Combien gagnent-ils ? Toujours très peu. Mais, par définition, un auto-entrepreneur ne peut pas faire fortune car le statut est astreint à deux plafonds de chiffres d’affaires, l’un fixé à 82 200 euros pour les activités de vente de marchandises, et l’autre à 32 900 euros pour les prestations de service.
Ceci dit, peu d’auto-entrepreneurs atteignent ces seuils. Seuls 53% des 974 000 auto-entrepreneurs en activité (soit 485 200) ont dégagé un résultat positif (1,6 milliard d’euros au total, en hausse de +2,7% par rapport à 2012), les autres restant bloqués à zéro.
56 000 auto-entrepreneurs (6,1% de l’effectif global), ont enregistré un chiffre d’affaire supérieur à 7 500 euros sur le dernier trimestre 2013. Il était supérieur à 10 000 euros pour 3% d’entre eux, soit un effectif d’environ 28 000 : « Parmi ces cotisants, les principales activités exercées sont la construction, le commerce, et, dans une moindre mesure, les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie » souligne l’Acoss dans un communiqué.
22% des auto-entrepreneurs ont déclaré un CA trimestriel inférieur à 1 500 euros.