Création d’entreprise : Le dispositif NACRE renforcé

Lors du 30ème anniversaire du réseau Initiative France, le président de la République François Hollande a annoncé une hausse des subventions accordées au dispositif NACRE sur lequel s’appuient les chômeurs pour créer leur entreprise.

Bonne nouvelle pour les créateurs d’entreprise. NACRE (Nouvelle Aide pour la Création et la Reprise d’Entreprise), proposé par le réseau d’entrepreneurs Initiative France, sera prochainement renforcé. Le gouvernement a en effet décidé d’augmenter les subventions publiques destinées à financer ce dispositif d’aide qui prévoit des séances d’accompagnement pour les candidats à la création d’entreprise, et l’octroi d’un prêt d’honneur de 1 000 à 8 000 euros pour leur permettre de lancer leur activité. Ce nouvel effort en faveur de l’entrepreneuriat, a été annoncé par François Hollande, à l’occasion du 30 ème anniversaire d’Initiative France, qui met en place de nombreux outils pour soutenir les porteurs de projet.

Un bon taux de pérennité des entreprises

Pour 2015, la subvention initialement prévue pour NACRE s’élevait à 28,6 millions d’euros. Ce montant sera réévalué, mais on ignore encore dans quelles proportions. A l’issue du discours présidentiel prononcé devant les membres d’Initiative France, l’entourage de François Hollande a évoqué une « hausse substantielle » qui doit permettre «aux réseaux d’accompagnement d’agir plus efficacement  auprès des chômeurs. »  Lors de son intervention, François Hollande, a souligné que « c’est par la création d’entreprise et notamment dans les PME qu’il y aura des créations d’emploi ».

200 000 projets d’entreprise ont été financés par  Initiative France depuis 1985. Ces aides auraient, selon l’association, permis de « créer ou de maintenir 445 000 emplois » sur ces trente dernières années. En 2014, le réseau, qui déploie sur le terrain une équipe de 900 salariés, eux-même appuyés par de sbénévoles, a financé 16 200 dossiers présentés, dans six cas sur dix,  par des chômeurs désireux de créer leur activité. Les jeunes entreprises qu’elle soutient afficheraient aujourd’hui un taux de pérennité largement supérieur à la moyenne nationale (soit 87%, contre 70%).

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