Les prêts accordés par l’Adie pour financer les projets de création de micro-entreprises passeront de 10 000 à 12 000 euros, a annoncé le ministre de l’Economie Emmanuel Macron.
Parmi les outils de micro-financements proposés aux créateurs d’entreprises, il y a ces micro-crédits que l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) délivre aux publics pénalisés par de faibles ressources et sans garanties financières suffisantes pour accéder au système bancaire classique. Aujourd’hui, ces mini-prêts destinés à soutenir les créations de micro-entreprises sont plafonnés à 10 000 euros et, le cas échéant, complétés par un prêt d’honneur ou une aide régionale. Leur capacité va toutefois être amplifiée, a annoncé en novembre dernier, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, venu à Rennes pour faire, en présence des professionnels de l’Adie, la promotion de l’entrepreneuriat, présenté par Bercy comme « un ressort d’activité formidable », et par certains chômeurs comme une issue de secours pour échapper à la crise du marché du travail, et plus spécifiquement du salariat.
Rembousement sous quatre ans
Concrètement, le plafonds des micro-crédit sera relevé à 12 000 euros, a annoncé le ministre. Rappelons que ce dispositif repose sur deux conditions : un cautionnement équivalent à 50% du montant, et un remboursement sous 48 mois maximum.
Macron a profité de cette annonce pour déplorer « toutes les rigidités qui subsistent dans le processus de la création d’entreprise et les contraintes parfois ubuesques pour nos concitoyens ». Il promet que des mesures de simplification figureront « au cœur du projet de loi », dit Macron 2 sur les nouvelles opportunités économiques, qui sera présenté au Parlement courant 2016.
D’autres outils existent pour les créateurs : le micro-crédit Créajeunes cible les jeunes de 18 à 32 ans et la prime de Cap’jeunes les moins de 26 ans, Racines-Clefe s’adresse aux femmes, Nef soutient les projets relevant de l’économie sociale et solidaire, et France Active complète le dispositif Nacre.