L’indice Markit mesurant l’activité de l’industrie et des services s’est maintenu au-dessus de sa moyenne fixée à 50 points, malgré une légère baisse par rapport à février.
Parmi les innombrables indicateurs qui prennent régulièrement le pouls de l’activité économique en France, il y a celui de la société Markit, particulièrement observé par les marchés financiers. Le baromètre de Markit se base sur une moyenne fixée à 50 points qui délimite les phases de croissance et de récession, dans les secteurs des services et de l’industrie. Entre janvier et février, le curseur était passé de 49,3 à 52,2 points, soit son plus haut niveau depuis trois ans et demi. En février, l’indice s’est maintenu dans le vert, malgré un repli à 51,7 point.
Commandes toujours négatives dans l’industrie
L’analyste Jack Kennedi observe, dans un communiqué, une « hausse de l’activité globale pour le deuxième mois consécutif en France, d’après les dernières données du PMI flash qui confirment ainsi la légère reprise du secteur privé français après la longue période de contraction achevée en janvier 2015 ».
L’activité des services a ralenti en mars, passant de 53,4 à 52,8. Le secteur manufacturier reste dans le rouge, malgré une hausse de son point d’indice de 47,6 à 48,2. Enfin, la production industrielle reste atone, progressant à peine sur un mois de 47 à 47,1.
Dans l’ensemble du secteur privé, l’indice d’emploi du secteur privé passe au-dessus des 50 points (50,2%), une première depuis octobre 2013. Mais la situation reste défavorable dans la filière industrielle, manufacturière notamment.
Enfin, Markit constate « une hausse du volume global des nouvelles commandes pour le quatrième mois consécutif, le taux d’expansion se redressant à son meilleur niveau depuis août 2011 », surtout dans les services. Car, dans l’industrie, les carnets de commande reculent toujours.