A contre-courant de l’Europe qui attire davantage d’investisseurs étrangers, la France a traversé un trou d’air l’an dernier.
598 projets d’implantation ont été recensés sur le territoire français en 2015, un chiffre en baisse de -2% par rapport à l’année précédente, indique la dernière édition du baromètre de l’attractivité publié par EY.. Le pays présidé par François est le seul à présenter un bilan négatif dans le périmètre de l’Union Européenne où la hausse sur un an est estimé à +14%, avec un total de 5 000 projets émanant de groupes internationaux.
Les établissements en France se sont, certes, traduit par une hausse de +8% du niveau d’emplois créés, soit 13 639 sur la période considérée, mais cette tendance reste, elle aussi, beaucoup moins forte que celle observée l’échelle de l’UE (+17%). malgré tout, la France reste le troisième Etat le plus attractif d’Europe, mais le fossé se creuse avec ses devanciers que sont l’Allemagne et le Royaume-Uni.
La French Tech séduit
Si elle est à la traîne par rapport à ses principaux concurrents, c’est à cause des tares habituelles dont l’affublent les entrepreneurs venus d’Amérique ou d’Asie. Malgré les efforts entrepris en 2014 avec le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi) puis le pacte de Responsabilité, la France reste un assommoir fiscal avec un marché du Travail réputé dissuasif et contraignant pour les employeurs.
Ses laudateurs, et il y en a, vantent la qualité de son innovation et de sa recherche (à 37%), son rayonnement touristique (à 31%), et sa capacité à former et à attirer des talents (à 23%). Enfin, ils sont 44% à juger favorablement la FrenchTech.