Alors que l’on pourrait penser qu’ils exercent tous des jobs de rêve, intéressants et bien rémunérés, nombreux sont les cadres à se lancer dans l’aventure de la création, et donc à quitter, de gré ou de force, un travail confortable. Focus sur ce phénomène.
Départs volontaires et départs forcés
Différents cas de figure existent quant aux motivations des cadres. Si pour certains créer une entreprise a été un projet mûri et réfléchi, pour d’autres la création d’entreprise est devenue une évidence suite à un licenciement. Et la crise a multiplié cette deuxième situation : certains cadres de grandes entreprises, dévoués et efficaces, se sont vus remercier assez sèchement et ont décidé de changer de plan de carrière, et de voir si l’herbe était plus verte ailleurs, déçus par le fonctionnement de leurs anciennes entreprises.
Cette déception a également son importance dans le cas des cadres ayant choisi le « départ volontaire ». Le fonctionnement des grandes compagnies peut, au fil du temps, se révéler pesant, et ne plus être en adéquation avec les envies et les aspirations de ces « élites ». Surtout qu’en ces temps de conjoncture économique difficile où les plans sociaux pleuvent et les plans de départ volontaires se substituent aux périodes de chômage technique.
2. Des coups de pouce non négligeables
Des coups de pouce non négligeables
Pour les cadres comme pour tous les autres créateurs, la mise en place du statut de l’auto-entreprise joue désormais un rôle plus que déterminant dans la décision de créer son entreprise. Il permet de balayer de nombreux doutes et de nombreuses craintes : des formalités réduites au minimum et un fonctionnement clair et cohérent. C’est donc l’occasion de lancer son projet en toute quiétude, quitte à changer de statut un peu plus tard, lorsque l’entreprise sera bien démarrée et installée.
L’essaimage a aussi son rôle à jouer, car il permet au cadre d’être soutenu par sa société, qui en fera vraisemblablement un partenaire, un client ou un fournisseur de choix. De même, si le cadre est employé dans la société depuis plus de 2 ans, il pourra bénéficier d’un congé pour la création d’entreprise.