Selon une étude Altares, 14 000 entreprises ont déposé le bilan au deuxième trimestre 2014. C’est 600 de moins par rapport à la même période en 2013. Mais la situation continue de se dégrader pour les entreprises individuelles.
Au chapitre des défaillances d’entreprise, c’est toujours la fuite en avant en France, mais la pente semble un peu moins glissante. C’est, en tout cas, le (mince) espoir que laisse entrevoir le dernier bilan du cabinet Altares. Ses chiffres, qui portent sur le deuxième trimestre 2014, révèlent que 14 000 entreprises ont déposé le bilan sur la période étudiée. C’est, en proportion de ce qui avait été observé en 2013, à la même époque, 600 faillites de moins, soit une baisse de -4,1%. Pour faire clair, le nombre de défaillances augmentent toujours, mais un peu moins vite.
Amélioration pour les PME
L’embellie se fait surtout sentir (-30%) pour les petites et moyennes entreprises, celles qui comptent au moins 50 salariés : 92 de ces PME ont dû déposer le bilan au deuxième trimestre. c’est le niveau le plus bas depuis 2008, année du déclenchement de la crise. « Elles profitent à leur tour de la reprise qui avait jusque-là davantage bénéficié aux grandes structures » analyse Altares.
Plus la taille de l’entreprise diminue, moins l’amélioration est nette : les faillites d’entreprises de 20 à 50 salariés baissent ainsi de 20%. Ce chiffre descend à 10% pour les entreprises de 6 à 19 salariés.
En revanche, la situation continue de d’aggraver pour les TPE et micro-entreprises individuelles : les défaillances les concernant ont progressé de 19 % par rapport au deuxième trimestre 2013.