Les lanceurs d’alerte existent depuis des décennies et désignent les personnes qui ont agi de façon désintéressée pour dénoncer les abus et les déviations du pouvoir étatique ou du système politique corrompu. Explication de l’identité des lanceurs d’alertes.
L’identité des lanceurs d’alertes
Une personne fait partie des membres des lanceurs d’alerte lorsqu’elle informe le public des anomalies ou des agissements informels et officieux faites par des personnalités politiques ou économiques. Tous les actes d’un groupement ou d’une personne de pouvoir qui ne correspondent pas à l’éthique, à la loi ou au système démocratique sont des abus d’autorités que les lanceurs d’alertes dénoncent publiquement. Par conséquent, ces courageuses personnes mettent leurs carrières, leurs vies et celles de leurs collaborateurs ou des membres de leurs familles en danger. Même si les risques encourus par ces lanceurs d’alerte sont imminents, ils agissent afin de préserver la société des mauvaises attitudes.
Les lanceurs d’alertes sont des tierces personnes hors du commun qui agissent pour l’intérêt général, afin de stopper ou de prévenir les anomalies économiques et sociales. Ces anomalies peuvent se montrer sous forme d’abus de pouvoir, de corruption, de blanchiment ou de détournement de fonds.
Les lanceurs d’alertes contemporaines
Actuellement, de nouvelles générations de lanceur d’alerte avocat sont nées depuis la publication du fameux Snowden. Ces lanceurs d’alertes publient des articles et des messages sur les réseaux sociaux et multimédias pour prévenir la population des attitudes opportunistes de certaines personnes au pouvoir. Ils dénoncent publiquement l’existence d’un détournement de fond public, des évasions fiscales de grande envergure, d’une atteinte grave et massive à la vie privée, d’une intoxication alimentaire ou d’une catastrophe sanitaire. Après la publication d’alarme, les lanceurs d’alertes sont exposés à plusieurs types de difficultés.
Les lanceurs d’alertes sont en ce moment intégrés dans des établissements publics ou privés et protégés par la loi Sapin. Dans le cadre de leur investigation, les lanceurs d’alertes peuvent signaler des anomalies au sein de leur enceinte de travail à condition de respecter les principes et la procédure établie dans la loi Sapin. Tout d’abord, ils doivent s’adresser à leur supérieur des problèmes qu’ils remarquent anormaux et ensuite aux autorités administratives et judiciaires en cas de négligence de leur supérieur hiérarchique. Si ces derniers ne réagissent pas dans un délai de trois mois, les lanceurs d’alerte peuvent saisir la justice. Dans ce cas, ils bénéficieront du statut de lanceurs d’alerte et des protections associées. La loi Sapin II permet aussi au lancer d’alerte de saisir directement les autorités judiciaires s’il y a des dommages irréversibles ou un danger imminent et grave. Les lanceurs d’alerte bénéficient de la protection de la loi pendant et après la divulgation des affaires confidentielles
qui pourraient nuire à l’intérêt général.