Les tarifs d’immatriculation demandés aux créateurs d’entreprise ont été réduits de 50% le 1er juillet dernier.
C’est toujours ça de gagné pour les créateurs d’entreprise. Encore aujourd’hui, les auto-entrepreneurs évoluant sous le régime fiscal de la micro-entreprise, sont dispensés de l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), mais pas les entreprises individuelles classiques (EURL, EIRL), ni les sociétés, de type SARL par exemple (Société Anonyme à Responsabilité Limitée).
La création d’entreprise…un véritable investissement
Celles-ci doivent donc s’acquitter d’une note liée aux frais d’immatriculation ou d’enregistrement auprès du greffe du tribunal de commerce dont elles relèvent. Cette procédure a un coût : avant le 1er juillet, le tarif appliqué pour une entreprise individuelle s’élevait à 62, 40 € TTC, et à 84,24 euros pour une entreprise déclarée en société. Au1er juillet, cette grille a été fortement revue en baisse, de l’ordre de -50% : pour une EIRL ou une EURL (entreprise individuelle ou unipersonnelle), la facture n’est plus que de 31,20 € TTC. Pour les SARL (Société Anonyme à Responsabilité Limitée), le montant légal a été ramené à 41,12 € TTC.
Inutile de préciser que la création d’entreprise nécessite un budget. Outre le processus d’enregistrement, le futur gérant doit, en effet, assumer d’autres frais liés au dépôt de marque, ou de publicité (annonces légales), sans compter les prestations complémentaires qu’il est souvent conduit à solliciter auprès de son Centre de Formalité des Entreprises, mais aussi des experts (comptables, juristes, avocats) ou du commissaire aux apports…