Selon un sondage Ifop pour Fiducial, près de 800 000 très petites entreprises, toujours asphyxiées financièrement, vont renoncer à embaucher en 2011.
Récemment, d’autres sondages ont mis en avant les difficultés des TPE à se relever de la crise économique.
La dernière étude Ifop, menée pour Fiducial, confirme la tendance et estime que 33% des dirigeants de TPE n’envisagent aucune embauche en 2011.
Cette proportion représenterait quelque 800 000 TPE sur les 2,5 millions recensées en France et relevant du champ ICS (Industrie Commerce Service).
Le résultat de ce sondage ne manque pas d’intérêt quand on mesure l’impact des Très Petites Entreprises (TPE, moins de 20 salariés) sur le marché de l’emploi : ces petites structures emploient effectivement au moins six millions de personnes en France, dont quelque 5 millions de salariés.
Selon IFOP, ces faibles intentions d’embauches s’expliquent par « un manque de ressources financières avéré compte tenu d’une activité estimée insuffisante, combinée au poids des charges fiscales et sociales ».
2. Banques
Un point positif tout de même : 14% des TPE envisagent d’augmenter leur effectif cette année, c’est faible mais tout de même plus qu’il y a un an.
Malgré les récurrentes difficultés de trésorerie, les relations des entreprises avec les banques se sont plutôt améliorées par rapport à 2010 :
85 % des TPE en difficulté estiment avoir eu à faire à un banquier attentif et à leur écoute, même si dans 50% des cas la négociation n’a débouché sur aucune solution financière,.
15 % des TPE en manque de trésorerie ont, en revanche, évoqué une « rupture de dialogue » avec leur banque (soit 7 % de toutes les TPE).