Environ un tiers des PME/TPE prévoit de recruter en 2014, soit autant qu’en 2013. Si elles se confirment, ces intentions d’embauche représenteraient une manne potentielle de 2,5 millions d’emplois, trop peu pour absorber la masse des chômeurs et le flux de nouveaux entrants sur le marché du travail.
Les TPE et PME vont embaucher en 2014 : peu, puisqu’une sur trois dit avoir l’intention de le faire. C’est autant qu’en 2013. Ça signifie surtout que les deux-tiers d’entre-elles n’envisagent pas de créer d’emplois, assurer le turn-over et remplacer les départs en retraite.
Le coût du travail, premier frein à l’embauche
Selon le site MeteoJob et la place de marché en ligne Companeo, 37,4% des PME/TPE ont abandonné, l’an dernier, leur projet de recrutement : dans 67% des cas, ce recul s’explique par des motifs économiques. Dans 16,7% des cas, les employeurs ont renoncé à embaucher, faute d’avoir trouvé le profil qui leur convenait.
En 2013, 34,7% des embauches ont été réalisées sous la forme d’un CDI (contrat à durée indéterminée), un chiffre qui monte à 50% dans les entreprises d’au moins 5 salariés.
Pour 2014, si les intentions d’embauche exprimées par les employeurs se confirment, le volume d’emplois s’élèverait à 2,5 millions.
60% des entreprises interrogées affirment être en situation de sous-effectifs, « régulièrement » pour 31% d’entre elles, « ponctuellement » pour 37%. Parmi les entreprises qui se considèrent en état de sous-effectif, 60% citent le « coût du travail » comme le premier frein à l’embauche. Les autres invoquent un manque de visibilité sur leur carnet de commande, ou le caractère saisonnier de leur activité. 10% citent les conséquences néfastes des effets de seuils.